Consolidons notre optimisme pour accompagner nos clients
Pour bien commencer l’année, le 10 janvier, a eu lieu le troisième workshop sur l’optimisme, animé par Jean-Luc Hudry, conférencier et Stéphane Mercier, coach, auteur et formateur. Retour en récit… et en images ! sur les enseignements de ce moment de partage.
Une disposition à voir la vie du bon côté… et à se mettre en action
Être optimiste, comme nous l’ont souligné nos intervenants, c’est donc non seulement une confiance dans le monde, dans l’issue favorable d’une situation, mais aussi – et surtout – une foi dans notre pouvoir d’agir. Pour Stéphane Mercier, l’essentiel se situe du côté de la perception. L’optimisme, consiste donc à passer de la question « ce verre est-il à moitié vide ou à moitié plein ? » à « De quoi ai-je besoin ? Le voir vide ou le voir plein ? »
Pour Jean-Luc Hudry, face à une situation difficile, il ne s’agit de se dire « Ça va aller ! » mais plutôt de prendre les dispositions pour voir les choses de manière optimiste.
Après avoir traversé de multiples épreuves, tant familiales que professionnelles, Jean-Luc Hudry nous a livré les 5 clés qui l’ont sauvé :
- « La vie avant tout.»
- « Tout est question de motivation» : il est fondamental d’identifier ce qui nous fait bondir du lit et ce qui nous rend singulier.
- « Nous sommes maîtres de notre capacité à influencer les choses. » D’où l’importance de ce poser la question de savoir ce sur quoi nous avons un impact.
- « Nous avons la capacité de décider.» : ce qui suppose de regarder les faits d’abord, quitte à mettre ses émotions de côté, pour ensuite interroger son intuition.
- « Raisonnons solutions » : au lieu de nous concentrer sur le problème.
Des bienfaits de l’optimisme… et quelques façons de le cultiver !
L’optimisme permet de prolonger son existence et vivre dans de meilleures conditions selon les dernières recherches neuro-scientifiques. Par exemple, selon les travaux du Dr Caroline Bedell Thomas (une étude menée sur 1300 personnes pendant 30 ans), le cancer est directement lié à des effets psychologiques. Stress, ennui, colère, culpabilité, tristesse, solitude, inadéquation… Ces émotions primaires négatives génèrent toutes de l’adrénaline, qui cause des perturbations au niveau de nos cellules.
À nous de trouver, coachs, le bon niveau d’adrénaline de nos clients. L’enjeu : identifier l’énergie suffisante pour les rendre acteur de leur vie sans abîmer leurs cellules, en l’occurrence sans masquer leurs émotions.
Au service d’un optimisme respectueux de la réalité de la personne, Stéphane Mercier nous a proposé quelques pistes de réflexion.
- Relativiser en inhibant le mode automatique de son cerveau.
- Procéder à une analyse systémique : pour changer de croyances, il faut pouvoir changer de système.
- Externaliser le problème.
- Utiliser le champ métaphorique (quand sers-tu ? – Cancer tue)
- Poser les bonnes questions, décentrer par rapport à l’ici et maintenant (depuis combien de temps ? par exemple)
- Satisfaire les besoins psychologiques du client de façon à ne pas altérer sa réalité.
- Mettre du « ET » : l’adversité devient une alliée si on la prend comme elle arrive et que nous la mettons en apposition plutôt qu’en opposition à ce que l’on souhaite.
- Ne pas anticiper, ne pas projeter : « Ce n’est pas la mort qui est une chose terrible mais la peur de la mort », Epictète.
- Faire comme si : cultiver sa pensée positive.
- Recourir à l’auto-activation de conscience, à l’auto-hypnose clinique.
- Laisser agir son cerveau par la méditation, le repos, le sommeil, les siestes.
- Changer de référentiel: en tant que coach, s’ouvrir et faire les liens : – Etre capable de changer de modes de réflexion, d’analyse, de s’ouvrir en tant que coach à d’autres angles de vue, d’autres pratiques…
- Être confortable : connaître ce qui nous fait du bien, nous fait nous sentir mieux et le mettre en place.
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Article rédigé par Sophie Lemaire et Eve Aboucaya